Elle est assise en silence
Quand soudain, un frisson la traverse
Une souvenir en provenance de la conversation animée
Peut-être
Le malaise se répand
De son plexus solaire jusqu’à ses deux voûtes plantaires
Les verres se remplissent
Ses doigts s’agitent, gênés
Comment ? Ton nom, c’est comment ?, disent les gens avinés
Elle a déjà oublié pourquoi elle était à cette soirée
Rire et rire encore et pleurer intérieurement
Elle se met doucement à murmurer
Un chant de détresse s’évade de son âme
On la regarde telle une dégénérée
Simple désespoir
Il est trop tard pour réagir
Elle est coincée là à devoir tenir.